" Elea Jane Velasquez ” ”

Je m'appelle Elea Jane Velasquez, j'ai 24 ans. Je suis passionnée - déterminée - têtue - impulsive - bosseuse - engagée - charmeuse Ce que je fais en ce moment ? Je suis journaliste au New York Daily News. Côté cœur, je suis célibataire. Je fais partie du groupe : ♣ La famille, c'est quoi déjà ? ♣

Qu'est ce que la famille pour lui ?
A-t-il de bonnes relations avec les membres de sa famille ?
Depuis combien de temps vit-il à Manhattan ?
Qu'a-t-il toujours dans son sac (ou ses poches pour les garçons)
S'il devait citer une citation ? En ce moment :
Le premier mot qui lui vient à l'esprit ?

Eléa Jane Velasquez, jeune femme issue d’un mélange américano-cubain. Pour deux nations qui ne semblaient pas s’entendre, les parents d’Eléa leur ont prouvé que c’était bien possible. Mais pour ça, il faut vous conter son histoire.

Kate avait 25 ans quand elle fit la rencontre de Joaqim, un cubain de 29 ans. Il était professeur de salsa et elle était une élève. Dès le premier regard, cela fut le coup de foudre. Les deux jeunes gens ne tardèrent d’ailleurs pas à se retrouver après le cours de danse et à aller boire un verre. De plus en plus souvent, et ils finirent par officialiser leur relation. Quelques mois plus tard, Kate découvrit qu’elle était enceinte mais tarda à prévenir Joaqim, de peur de sa réaction. Ce ne fut que trop tard qu’elle le lui avoua. Et contrairement à ce qu’elle avait pensé, il fut heureux de savoir qu’il allait être père. Mais ils ne pouvaient pas se marier, pas maintenant, parce qu’il venait d’être engagé dans une troupe pour un spectacle. Eléa vit donc le jour sans que ses parents ne soient mariés. Suite à des problèmes avec les autorités américaines, Joaqim fut menacé d’expulsion et décida de rentrer à Cuba. Suivi de sa petite famille. C’est donc là qu’Eléa grandit.

Rapidement, la jeune femme se montra douée pour les langues. Sa mère lui parlait anglais, son père espagnol, elle devint rapidement bilingue. A Cuba, elle ne manquait de rien, ses parents étaient là pour elle. Tout se passait bien dans le meilleur des mondes, si l’on pouvait dire. Mais elle n’avait pas 15 ans quand elle perdit sa mère dans un accident de voiture, dont elle ressortit assez gravement blessée. Elle ne se souvient d’ailleurs en rien de l’accident, c’est le trou noir. Mais à cet âge, c’est dur de perdre un être aimé. Elle ne put d’ailleurs assister à l’enterrement, étant toujours dans un état critique à l’hôpital. Eléa s’en est souvent voulu, pensant être la responsable de l’accident. Après plusieurs semaines passées dans le coma, pas loin de trois mois d’ailleurs, elle se réveilla. Elle fut étonnée de ne pas voir sa mère et ne put faire son deuil qu’à ce moment. Mais elle devait se montrer forte, elle avait une petite sœur de 8 ans, elle ne pouvait pas la laisser. Elle devait aider son père aussi. Mais elle dut faire de la rééducation et ce fut un peu long. Elle aurait pu laisser tomber ses études mais elle se battit pour réussir son année. Un an et demi après l’accident, ce fut comme si rien n’était arrivé tellement elle était en forme. Elle fut d’ailleurs diplômée à l’âge de 17 ans.

Eléa ne savait pas vraiment ce qu’elle voulait faire de sa vie, elle hésitait. Elle décida de se prendre une année sabbatique et de partir aux Etats-Unis. Le pays de sa mère. Elle fit la rencontre d’un homme charmant, un photographe. Il la fit poser pour quelques clichés et Eléa y prit goût. Elle posa pour lui pendant quelques semaines avant de se rendre compte qu’elle ne pouvait pas faire ça toute sa vie. Elle décida d’entreprendre des études de journalisme. Et de demander la double nationalité, parce qu’elle comptait bien rester ici un moment. Après de longues démarches administratives, elle finit par l’obtenir. Ce fut au cours de ses études de journalisme qu’elle rencontra son premier amour. Le rédacteur en chef du journal de la fac. Ils vécurent une belle histoire mais il la trompa et elle le quitta. Le coup classique quand on est étudiant. Passionnée par ce qu’elle faisait, Eléa se montrait même être une journaliste brillante. S’intéressant à beaucoup de domaines, elle entreprit en parallèle des études de criminologie, posant de temps à autres pour le photographe afin de payer ses études.

A 23 ans, Eléa obtint ses diplômes en journalisme et criminologie. Boulimique de travail, elle envoya ses candidatures un peu partout. Profil intéressant, elle fut reçue dans plusieurs rédactions, mais une seule l’attira vraiment. Le New York Daily News. Il lui offrait de pouvoir écrire sur différents sujets, tant politiques que culturels. Tout ce qu’il fallait pour enchanter Eléa. Elle accepta leur proposition et emménagea quelques semaines plus tard. Aujourd’hui à 24 ans, elle dispose d’une certaine liberté de mouvement et est devenue une des journalistes des plus prisées du titre. Elle ne refuse d’ailleurs jamais de partir en reportage, que ce soit dans les environs ou à l’étranger.

© Fia

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